26 janvier 2022

L’on m’a diagnostiqué une perte auditive. Et puis après ?

Lorsque le diagnostic d’une perte auditive est donné par un médecin ou un(e) audiologiste, plusieurs personnes en sont étonnées. Puisque souvent inconscient lui-même du problème, le patient consulte sous la pression de l’entourage et n’est pas nécessairement préparé à cette annonce. Nous avons tendance en général à banaliser un tel événement surtout envers les personnes âgées. Cependant, il faut prendre conscience que la personne concernée entre alors en processus de deuil dû à l’abaissement d’un sens important ; la baisse de l’ouïe.

Toute perte passe schématiquement par cinq phases, qu’il est utile de reconnaître et de distinguer pour mieux les traverser : le déni, la révolte, le marchandage, la dépression, et enfin l’acceptation.[i]

Le déni : Le refus de reconnaitre sa perte.

La révolte : Colère et sentiment d’injustice.

Le marchandage : Chercher à négocier des solutions qui n’en sont pas.

La dépression : Retrait, isolement et perte de jouissance de la vie. Sentiment de désespoir.

L’acceptation : Compréhension, lâcher-prise et engagement. Étape orientée vers les solutions et la prise en charge.

Le deuil est une période normale à passer dont l’intensité et la durée peuvent varier d’un individu à l’autre. Celui-ci peut revivre à plus d’une reprise les mêmes étapes ou en outrepasser quelques-unes. Sa préparation à l’annonce, sa personnalité, l’écoute, la compréhension et l’appui de l’entourage sont des facteurs influents. Il est toutefois possible de demander de l’aide extérieure à un professionnel ou un groupe de soutien, lorsque trop difficile ou trop longue à franchir. L’importance de ce cheminement peut avoir un impact sur la santé mentale et physique du malentendant et c’est pourquoi il est nécessaire de s’en soucier. Nous verrons pourquoi dans un prochain article.

Pour de l’aide ou des références, n’hésitez point à nous contacter.

[i]Selon Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et psychologue (1926-2004)

 

26 janvier 2022

L’on m’a diagnostiqué une perte auditive. Et puis après ?

Lorsque le diagnostic d’une perte auditive est donné par un médecin ou un(e) audiologiste, plusieurs personnes en sont étonnées. Puisque souvent inconscient lui-même du problème, le patient consulte sous la pression de l’entourage et n’est pas nécessairement préparé à cette annonce. Nous avons tendance en général à banaliser un tel événement surtout envers les personnes âgées. Cependant, il faut prendre conscience que la personne concernée entre alors en processus de deuil dû à l’abaissement d’un sens important ; la baisse de l’ouïe.

Toute perte passe schématiquement par cinq phases, qu’il est utile de reconnaître et de distinguer pour mieux les traverser : le déni, la révolte, le marchandage, la dépression, et enfin l’acceptation.[i]

Le déni : Le refus de reconnaitre sa perte.

La révolte : Colère et sentiment d’injustice.

Le marchandage : Chercher à négocier des solutions qui n’en sont pas.

La dépression : Retrait, isolement et perte de jouissance de la vie. Sentiment de désespoir.

L’acceptation : Compréhension, lâcher-prise et engagement. Étape orientée vers les solutions et la prise en charge.

Le deuil est une période normale à passer dont l’intensité et la durée peuvent varier d’un individu à l’autre. Celui-ci peut revivre à plus d’une reprise les mêmes étapes ou en outrepasser quelques-unes. Sa préparation à l’annonce, sa personnalité, l’écoute, la compréhension et l’appui de l’entourage sont des facteurs influents. Il est toutefois possible de demander de l’aide extérieure à un professionnel ou un groupe de soutien, lorsque trop difficile ou trop longue à franchir. L’importance de ce cheminement peut avoir un impact sur la santé mentale et physique du malentendant et c’est pourquoi il est nécessaire de s’en soucier. Nous verrons pourquoi dans un prochain article.

Pour de l’aide ou des références, n’hésitez point à nous contacter.

[i]Selon Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et psychologue (1926-2004)

 

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